LA DER DE JO-WILFRIED TSONGA
Quel est le lien entre le Play In Challenger de Lille et Jo-Wilfried Tsonga ? Et bien, il a remporté ce tournoi en 2006 et quelques mois plus tard, il se retrouvait en finale de l’Open d’Australie face à Djokovic. Le tournoi a eu un rôle important dans sa carrière où il revenait après une longue blessure. Il joue ce jour face à Casper Ruud à Roland-Garros.
« Quand il arrive sur le tournoi lillois, il revient de blessure. Il est à l’époque 242e joueur mondial. Notre tournoi a participé un peu à la relance de sa carrière. » souligne l’ancien président du Tennis Club Lillois Lille Métropole, Henri Magniant. Il débute aujourd’hui son dernier tournoi de Roland-Garros. Nous l’avons rencontré lors de sa conférence de presse.
NSM : Quels ont été le meilleur moment et le pire moment à Roland-Garros pendant ta carrière ?
JWT : C’est très difficile pour moi que de parler de mon meilleur moment. En fait, c’est une globalité. Sur toutes ces années, cela a été une suite de tournois fantastiques, la manière dont j’ai été porté par le public sur le Chatrier, le Suzanne Lenglen. Je suis ravi de mon parcours tennistique à Roland-Garros.
NSM : Tu entames tes derniers matches à Roland-Garros. Est-ce que cela change quelque chose maintenant que tu y es ?
JWT : Pour moi, oui, tout se concrétise, cela se concrétise vraiment. Quand je l’ai annoncé il y a un mois, je me disais : « J’ai encore un peu de temps, il va encore se passer des choses entre temps ». Je suis juste à quelques jours de mon prochain match, et si jamais je ne le gagne pas, effectivement, ce sera le dernier. C’est vrai, forcément, je ne le vis pas comme si c’était un tournoi normal, comme si c’était un Roland-Garros comme tous les autres. Celui-là sera forcément un peu différent. Je me réjouis quand même d’être sur le terrain, je suis content d’être ici. Tout le monde a des mots sympas pour moi, c’est quand même un moment agréable.
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