À l’occasion du Congrès National 2020 des CROS et CDOS, le CDOS du Nord a reçu le label « Terre de Jeux 2024 ». Retour sur ce label avec Jean Cosleou, le Président du CDOS Nord qui représente le mouvement olympique dans le département.
Pourquoi le mouvement olympique comme les CROS ou les CDOS ont reçu leuren dernier ?
Jean Cosleou » Ce label « Terre de Jeux 2024 » est décerné tout d’abord aux territoires, et il est normal que les collectivités locales et territoriales aient été les premières concernées. Dans le Nord au 1er mars, il y a 3 collectivités territoriales – le Département du Nord, la Métropole Européenne de Lille et la Communauté Urbaine de Dunkerque – et 17 villes qui ont été labellisées. Et d’autres vont l’être prochainement, on attendait la fin des élections municipales et actuellement il y a la crise sanitaire qui nous mobilise tous. La nouvelle liste va arriver après ces événements. »
« Pour revenir au CDOS, je ne sais pas si nous sommes les derniers, mais peu importe en fait. Dès l’annonce de l’attribution des Jeux à Paris, nous nous sommes sentis concernés pour faire de ces Jeux une fête dans le Nord. Si le label ne nous a été attribué « que » début mars, c’est parce qu’il a fallu que tout soit réglé au niveau national entre le CNOSF, dont nous sommes le représentant dans le Nord, et le Comité d’organisation des Jeux qui dispose depuis le 1er janvier 2020 de tous les moyens légaux et financiers liés à l’Olympisme. Même si cela s’est fait de manière naturelle, il y a une procédure qui a nécessité du temps. »
Concrètement, quel va être l’apport pour le CDOS du Nord ? Une simple labellisation ou faire du CDOS le relais de Paris 2024 dans le département ?
« C’est d’être le relais de Paris 2024, de promouvoir son projet, son ambition, ses programmes. Nous avons aussi à mettre en œuvre le programme du CNOSF qui veut développer le lien entre la population et le club sportif. Nous devons aussi faire vivre ce label dans le Nord et créer une communauté des structures labellisées. Il faut que les actions de cette communauté soient connues, et perçues comme étant au bénéfice de la population. Il s’agit avec ce label de faire en sorte que les nordistes vivent les Jeux, qu’ils en soient partie prenante selon des modalités qui sont proposées par Paris 2024 et par les initiatives locales. Par exemple, nous allons faire la promotion des événements olympiques, en premier lieu la journée olympique « officielle » le 23 juin, puis les journées olympiques le week-end suivant, et également la semaine olympique et paralympique à l’intention du monde scolaire et universitaire. D’ailleurs nous accordons beaucoup d’importance à ce lien avec les écoles, collèges, lycées et universités du département qui ont la possibilité d’obtenir le label « Génération 2024 », dans le but aussi de promouvoir l’Olympisme. Nous voulons inciter les établissements à se labelliser « Génération 2024 », notamment dans les villes labellisées « Terre de Jeux 2024 ». »
Avec cette labellisation, le CDOS du Nord va-t-il mettre des actions en place comme vous l’aviez fait pour les Jeux de Londres (2012) avec les Jeux en Nord ou créer d’autres événementiels ?
« Nous avons un programme d’actions ambitieux et original qui touche la culture, l’éducation, la jeunesse, le handicap, … Il sera mené avec différents partenaires, en premier lieu le Conseil Départemental du Nord. Ensemble, nous allons faire en sorte que la population du Nord puisse partager pleinement l’expérience olympique et qu’elle (re)découvre le sport et les valeurs qu’il véhicule pour qu’il soit au cœur de leurs vies. Les discussions sont en cours pour effectivement faire des rassemblements de jeunes, sans doute pas exactement la même chose que les Jeux en Nord, mais avec la même finalité : que les jeunes découvrent et éprouvent les Jeux, et que certains puissent y aller comme cela avait été possible pour une centaine d’entre eux qui ont vécu une journée aux J.O. de Londres en 2012. »
Photos Laurent SANSON
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