Le coureur nordiste de l’équipe TotalEnergies a une passion pour l’Enfer du Nord. Ce dimanche, Samuel Leroux s’apprête à réaliser un de ses rêves en prenant le départ de son premier Paris-Roubaix dont il connait chaque secteur pavé.
Courir les classiques flandriennes et Paris-Roubaix, c’est un rêve qui se réalise ?
Samuel Leroux : Oui, clairement. J’ai chuté sur Paris-Nice, une grosse chute qui m’a laissé des douleurs au niveau du sacrum. Mais pendant les classiques flandriennes, je me suis concentré sur l’objectif d’être prêt pour Paris-Roubaix. C’est certain, courir cette course est un rêve devenu réalité.
Ces routes, vous les connaissez bien grâce à vos entrainements avec Van Rysel Roubaix ?
Samuel Leroux : Je les connais par cœur. Paris-Roubaix exige des qualités très spécifiques. Il faut un profil de coureur bien particulier. D’abord, il faut aimer ça, aimer se battre pour la position, aimer les pavés. Il faut aussi avoir un certain gabarit, être puissant, apprécier le vent, et accepter les risques car c’est une course très nerveuse. Ça frotte beaucoup, c’est souvent dangereux, mais quand on a ça dans le sang, on est motivé pour y participer.
Que représente Paris-Roubaix pour vous ?
Samuel Leroux : Paris-Roubaix évoque énormément de choses. Pour moi, c’est la plus belle course du monde, avec le Tour de France bien sûr. Mais pour une épreuve d’un jour, c’est la plus belle, surtout qu’elle se déroule dans ma région. Cela fait des années que j’attends ça. Quand j’étais chez Van Rysel Roubaix les dernières années, je trouvais dommage de ne pas être au départ alors que je courais pour l’équipe de la ville. Aujourd’hui, je vais enfin y participer. En plus, c’est une course qui correspond bien à mes qualités : sur les pavés plats, je me sens plus fort, il faut de la résistance, et c’est exactement ce que je recherche. Mon objectif est clair, c’est Paris-Roubaix. J’espère vraiment être en pleine forme le jour J.
Cette édition pourrait-elle marquer l’histoire avec la participation de Tadej Pogacar, champion du monde ?
Samuel Leroux : Oui, ça pourrait être historique. Si je ne dis pas de bêtises, le dernier vainqueur de Paris-Roubaix en portant le maillot de champion du monde, c’est Bernard Hinault. Je pense que Tadej veut vraiment inscrire son nom au palmarès de cette course avec ce maillot, car ce n’est pas sûr qu’il soit encore champion du monde à l’avenir. Et il en a clairement les capacités, c’est un immense talent. Il va dynamiter la course, j’en suis certain. Pour ma part, je ne pense pas avoir déjà roulé avec lui.
Propos recueillis par Fred VDB / Photos Pierre WILLEMETZ
Le Paris-Roubaix Femmes 2025 a offert un scénario à la hauteur de sa légende. Sous…
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ! C’est bien un festival d’inefficacité…
Ce dimanche 13 avril, nul doute que tous les regards seront tournés vers l’affrontement aussi…
La Reine des Classiques ou plus communément appelée l’Enfer du Nord, Paris-Roubaix est unique et…
Depuis l’an dernier, le Paris-Roubaix se conjugue en un week-end complet dédié à la Reine…
Ce dimanche, la 122e édition de Paris-Roubaix pourrait marquer un tournant historique, après une édition…