C'est la centième sur le banc pour Christophe Galtier
Ce mardi 15 décembre, Christophe Galtier a pris la parole lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. Il est revenu sur son centième match sur le banc lillois qu’il va disputer ce mercredi à Dijon et la première place « anecdotique » des Dogues en Ligue 1.
« Pour ma centième, je ne vais pas la fêter. Cette première place est anecdotique. Cela fait trois saisons que je suis sur le banc du LOSC. Quand, on prend un poste, il faut s’installer dedans en disant que l’on y est pour un moment comme le dit Arsène Wenger. Trois matches ont été marquants pour moi : Guingamp, on mène 2-0 et on fait 2-2. Il y a Toulouse, où on est mené à la mi-temps et que l’on a failli descendre et la rencontre face à Dijon pour le maintien. Il y a aussi la rencontre face à Bordeaux qui nous envoie en Ligue des Champions et bien sûr la victoire face à Paris »
« Est-ce que l’Ajax 2021 est le même que celui de 2020 ? Le LOSC de l’an dernier n’est pas non plus le même que celui de 2020. C’est un 16ème de finale très ouvert. Notre premier match là-bas était très intéressant. On avait eu des occasions mais pas d’efficacité. On avait été sanctionné. Le LOSC, de cette année, est meilleur avec un effectif plus dense. Notre groupe d’Europa League était peut-être plus à notre niveau que celui de la Ligue des Champions de l’an dernier. Les nouvelles recrues se sont vite intégrées. Il y a, en plus, un vécu et une expérience en Ligue des Champions. »
« Il y a beaucoup de choses. Le fait de jouer à huis clos n’aide pas certaines équipes. Certaines ont besoin de leur public. Il n’y a plus de différence entre l’extérieur et à domicile. On a perdu des rencontres dans des stades où le public était important et bien présent l’an dernier comme à Dijon ou à Strasbourg. Pour Paris, il y a plus de blessures que d’habitude. C’est aussi le cas en Liga pour les grands clubs. »
« Hier est décédé un homme important du football français, Monsieur Gérard Houllier. Je n’ai pas travaillé avec lui, je l’ai eu comme DTN quand j’ai commencé à passer mes diplômes d’entraîneur. C’est quelqu’un qui a révolutionné et développé le métier d’entraîneur. Dans tous nos échanges, il m’a toujours inculqué de s’appuyer sur la compétences des uns et des autres. C’était un grand manager, un grand homme, quelqu’un de bienveillant, qui avait toujours la bonne parole. Je présente mes plus sincère condoléances à ses proches. »
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