Tout commence en 1978 avec un groupe de vacanciers qui arrive au Club Méditerrannée. « Les bronzés » feront connaître à des millions de français les activités sportives que l’on pratique dans ces lieux de vacances. Aujourd’hui, faire du sport en club est normal. Mais à l’aube des années 80, c’était une vraie nouveauté ! Les Bronzés et la troupe du Splendid sont les invités de l’édition 2022 du Festival CinéComédies à Lille (jusqu’au 2 octobre).
En 1979, Patrice Leconte tourne un film qui deviendra culte : « Les Bronzés font du ski ». C’est la suite des « Bronzés » sorti un an auparavant. Il reprend les mêmes recettes qui avait fait de ce premier opus un carton au box-office avec une place particulière pour le sport. Dans « Les Bronzés », chacun se souvient de cette scène devenue célébre du cours de karaté de Jean-Claude Duss. Faire du sport dans ces années 70 n’était pas aussi facile qu’aujourd’hui. Il n’y avait pas de salles de fitness, d’escalade ou autres. Jouer au tennis, les arts martiaux… étaient des disciplines onéreuses ! Il était plus facile de faire du sport en club de vacances comme Jean-Claude au Sénégal ! Son court de karaté demeure un grand moment sportif et surtout d’humour.
Un an plus tard, on change de décor. Direction Val-d’Isère, station née en 1932, Jérôme, Gigi, Popeye, Jean-Claude, Nathalie, Christiane et Bernard vont au ski. « Les Bronzés font du ski » sont un reflet de la société où cette discipline s’était beaucoup démocratisée. Notre ami Jean-Claude continue à s’initier aux charmes mais aussi aux désagréments des vacances sportives. Cela donne le fameux « Flexion, piquer du bâton, extension » de son professeur de ski. Encore un moment culte que beaucoup de skieurs vivent ou vivront durant leur séjour alpin.
Ces touristes ont découvert en deux films deux approches du sport de cette époque : celle dans un « village-vacances » et celle qui fait la fortune des écoles de ski et de villages à l’activité économique rythmée par les sports d’hiver. Ils sont un instantané de la pratique sportive de cette époque, bien loin de la pratique d’aujourd’hui. Nostalgie quand tu nous tiens !
Samedi 1er octobre
Les Bronzés font du ski, UGC Ciné Cité Lille – 11h30
THE PARTY de Blake Edwards, la comédie culte de 1968 – Le Métropole – 14h30
Le Père Noël est une ordure au théâtre du Casino Barrière – 20h30
Dimanche 2 octobre
Le Gentleman d’Epsom, Le Métropole – 14h00
Chef d’escadron en retraite, issu d’une honorable famille, Richard Briand-Charmery (Jean Gabin) est un escroc renommé dans le milieu hippique pour les « tuyaux » qu’il distribue aux parieurs.
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Photos : dr
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