Avant de découvrir d’ici quelques jours, la liste des Nordistes qui participeront aux Jeux Olympiques de Paris 2024, découvrons à partir du travail et des recherches de Jean-Pierre Guilbert, membre du CDOS du Nord, l’histoire passionnante des Nordistes et de ce plus grand rendez-vous mondial. Débutons par l’athlétisme sur la période 1908 à 1976.
Pour les Nordistes l’aventure commence en 1908, à Londres, quand les Roubaisiens Géo Malfait, coureur de sprint et Alfred Motté, sauteur sans élan, s’alignent dans les épreuves olympiques. Ils seront à nouveau présents en 1912, à Stockholm mais dans les deux cas restent loin du podium.
Après la première guerre mondiale, en 1924, à Paris, Léon Mascaux, né à Nivelle et coureur de fond, le Croisien Francis Galtier ainsi que Maurice Degrelle, né à Sars-Poteries et sprinter participent malheureusement sans résultat probant. Ce dernier sera également du voyage, quatre ans plus tard à Amsterdam où il sera éliminé en quart de finale du 200m. En 1936, à Berlin, le Roubaisien Prudent Joye, futur champion d’Europe du 400m haies, en 1938, est écarté du podium.
Après la deuxième guerre mondiale, à Londres en 1948, la Denaisienne Jacqueline Mazéas, sélectionnée pour défendre les couleurs tricolores, remporte une médaille de bronze au lancer du disque. En 1952, à Helsinki, le Mervillois Roger Bart, futur champion de France du 400m haies, défend les couleurs du département en vain. En 1956, le sprinter Tourquennois Jocelyn Delecour est sélectionné pour la première fois aux Jeux. Il y reviendra trois fois, en 1960 à Rome, en 1964 à Tokyo et en 1968 à Mexico.
Il sera médaillé de bronze par deux fois, en 1964 et 1968, à une époque où il côtoyait Claude Piquemal et Roger Bambuck, deux autres grands sprinters de l’époque.
En 1960, outre Jocelyn Delecour, trois autres personnages de l’athlétisme français apparaissent sur le circuit olympique : l’Anzinois, coureur de demi- fond, Michel Bernard, le marcheur de Beuvry, Henri Delerue et le hurdler de Seclin, Marcel Duriez. Ils s’inscriront dans la durée puis qu’ils seront encore présents en 1964 et 1968 sauf Michel Bernard qui ne reviendra qu’en 1964. Même s’ils participent aux finales, ils n’obtiendront jamais de médaille. En 1964, n’oublions pas au 800m, la médaille d’argent de Maryvonne Dupureur qui défendait les couleurs de l’A.S.P.T.T. Lille.
En 1968, le Tourquennois Jacques Carette fait connaissance des Jeux olympiques à Mexico où il fait la finale du 4 x 400m et revient, à Munich, en 1972, où il remporte une médaille de bronze. Cette année- là, il est accompagné de trois dames : l’Anzinoise Martine Duvivier, partenaire de Colette Besson, Nicole Duclos et Bernadette Martin dans le relais 4 x 400m, de la pentathlète wambrecitaine Marie- Christine Debourse qui sera de nouveau présente en 1976 ainsi que de la sauteuse en longueur Odette Ducas, toutes deux licenciées à l’A.S.P.T.T. Lille.
DR photothèque du CIO
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