Présent à Lille dans l’espoir de sortir des qualifications, Tom Paris s’est retrouvé qualifié dans la tableau principal en tant que Lucky Loser et le jeune bourguignon a créé l’exploit en sortant au premier tour Benoit Paire après trois sets (6-3, 5-7, 6-4) très engagés.
Du haut de ses 22 ans et illustre inconnu dans un tournoi de ce niveau, Tom Paris (511e mondial) a réalisé l’un des plus beaux succès de sa jeune carrière et fait honneur à son frais statut de Lucky Loser. Repêché des qualifications, il s’est offert un Benoit Paire, toujours aussi vindicatif avec lui-même et l’arbitrage, lorsque ça ne tourne pas à son avantage. Pour l’Avignonnais qui bénéficiait d’une Wild Card des organisateurs et comme toujours d’un large soutien du public venu en masse, dont des fans inconditionnels du caractère parfois bouillant du Sudiste, son parcours lillois s’arrête dès le premier tour, comme lors des éditions 2024 et 2023. Jamais deux sans trois, l’expression prend tout son sens, malheureusement pour le joueur français qui plus que jamais veut retrouver un bon niveau de jeu et du plaisir sur le court. Plus tôt en fin de journée, c’est Luca Van Assche (165e) qui n’a pas résisté au puissant Polonais Kamil Majchrzak (116e) en deux sets (4-6, 6-7).
Lucky loser et remplaçant de Grégoire Barrère, blessé au tendon d’Achille, le jeune Français Mae Malige s’est qualifié en battant l’Allemand Henri Squire (178e) en trois sets 6-2, 3-6, 7-6.
Au programme ce mercredi 5 février, Lucas Pouille va jouer son 8e de finale (à partir de 16h30) face au tombeur de Terence Atmane, Hugo Grenier. Une belle affiche attend également les spectateurs avec Benjamin Bonzi (tête de série n°1) face à Pierre-Hugues Herbert. Les deux joueurs se connaissent d’autant mieux qu’ils ont joué ensemble en double ce dimanche en Coupe Davis face au Brésil. Tête de série n°2, l’Italien Luca Nardi (77e mondial) affrontera Oleg Prihodko (327e) sorti des qualifications. La journée se terminera sur le central avec un nouveau duel bleu-blan-rouge entre le jeune Mae Malige et Valentin Royer.
Photos Laurent SANSON