On le donnait disparu pour le tennis. Il devait même pour ces Internationaux de France 2023 passé par les qualifications. Lucas Pouille est revenu ce joueur capable comme hier soir d’enflammer le public. Pour sa seconde rencontre face à l’Autrichien Jurij Rodionov (demi-finaliste du Play In Challenger 2023), il a remporté celle-ci sans difficultés : 6-2, 6-4 et 6-3 en 1h56.
NS : Qu’est-ce que cela t’a fait d’affronter à nouveau le même joueur au dernier tour des qualifications et au premier tour ?
Lucas Pouille : C’est assez spécial. C’est la première fois que cela m’arrive, de jouer la même personne en l’espace de 3 jours, dans le même tournoi. J’étais assez stressé, quand j’ai vu le tableau. Mais après, je me suis rendu compte que c’était quand même plutôt un bon tableau, un bon premier tour à Roland-Garros. Quand on voit qu’Alcaraz joue des qualifiés, ou Medvedev, ou d’autres joueurs… Je me suis dit : bon, si tu l’as déjà battu en qualification, il va avoir un petit peu peur de toi, donc prends cet avantage, et donne tout sur le court, à 100 %, et tu verras ce que cela donne.
NS : Peux-tu décrire ce que cela signifie pour toi, lorsque les gens te soutiennent comme ils l’ont fait aujourd’hui ?
LP : J’ai l’impression que c’est de plus en plus, chaque jour. C’est vraiment quelque chose de très spécial. Je crois que je suis resté à peu près une demi-heure sur le court pour signer des autographes et prendre des photos. On a fini quand même très tard, et le court était encore très rempli. Les gens m’ont encouragé du début à la fin, du premier au dernier point. Vraiment, l’énergie était incroyable. Donc vraiment, beaucoup d’émotions positives.
NS : Tu as connu des Marseillaises très émouvantes, à Lille notamment en 2017, devant 23 000 personnes. Là, il en avait 2 500…
LP : 27 000.
NS : La Marseillaise de fin de ton match, avait-elle autant de saveur et autant de frissons ?
LP : La différence, c’est que l’on joue pour son pays en Coupe Davis, donc la Marseillaise, c’est le chant, on va dire, à chaque fois que l’on joue, qui est chanté, et quand on gagne, c’est vraiment la chanson que l’on a envie d’entendre. Là, c’était un moment que j’avais envie de partager avec eux, quand ils se sont mis à chanter la Marseillaise à la fin du match, et envie de rester sur le court le plus longtemps possible, pour vivre ces émotions, et profiter de chaque minute à leurs côtés. C’était juste dingue.
Au prochain tour, il sera opposé soit à Cameron Norrie qui a battu Benoît Paire en cinq sets.
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