Dans cette rencontre opposant deux anciens participants au Play In Challenger lillois, c’est le vainqueur 2015, Karen Khachanov qui a remporté ce match en 5 sets : 3-6, 1-6, 6-2, 6-1, 6-3. Dommage pour Constant Lestienne qui avait pris un départ canon. Mais, il a été arrêté par un problème physique qu’il traînait depuis des mois : une blessure au mollet.
Le Russe, ancien vainqueur de l’Open du Nord va rencontrer au qualifié Radu Albot au second tour. Lestienne, auteur d’un grand début de match, a malheureusement été rattrapé par ses problèmes physiques. Il a voulu abandonner mais il a résisté et c’est finalement incliné en 5 sets. C’était son second tournoi où le Picard rentrait directement dans le tableau final.
NS : On t’a vu faire 2 sets de très, très haut niveau. Ensuite, que s’est-il passé ?
Constant Lestienne : Je reviens de très loin physiquement. Je ne sais pas si les gens savent, mais j’ai été blessé au mollet pendant plusieurs mois. Donc, c’était mon premier match vraiment à fond, depuis plusieurs semaines ou mois. J’ai ressenti une petite gêne au mollet qui m’a fait très peur, au début du troisième set. Je ne savais pas si c’était ma cicatrice qui tirait, ou si c’était redéchiré. J’ai eu un moment de doute. J’ai hésité, avant de remettre l’effort. Finalement, j’ai réussi à jouer le cinquième set à fond, ce qui est plutôt cool.
NS : Tu retrouves un petit peu d’énergie dans le dernier set. Il y a aussi ce public, qui se remet un peu à y croire. C’était encore possible pour toi ?
CL : Oui, forcément, j’ai cru que c’était possible. Justement, j’essayais, pas de me reposer, mais de temporiser un peu, pour donner un dernier coup de fouet au cinquième set. Avec le public, c’était super.
NS : Tu as souvent des soucis physiques. Cela doit être très frustrant surtout lors d’un premier tour à Roland, face à Khachanov où tu mènes 2-0, le match parfait, et cela arrive au pire moment.
CL : Oui, c’est sûr. C’est frustrant, bien sûr. Cela fait partie de moi, cela fait partie de ma carrière. J’ai eu beaucoup de problèmes physiques. Je n’ai pas un corps comme toutes ces machines qui arrivent à enchaîner. C’est mon chemin, c’est comme cela. Forcément oui, c’est dur à encaisser, mais je garde le positif. C’était mon premier Roland-Garros. J’ai vécu un moment super agréable.
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