Cela ne lui était plus arrivée depuis 2017, la Lilloise Océane Dodin s’est qualifiée pour le second tour de Roland-Garros. C’est la 3e fois de sa carrière. Cela fut dur, mais elle revint dans une rencontre où elle avait très mal débuté en perdant 6-0. Le très long jeu du début du second set lui permet de revenir dans la partie. Moins dans son jeu, elle finit par s’imposer en trois sets face à sa compatriote Janicijevic : 0-6, 6-2, 6-1.
NS : On a vu dans le premier set, tu ne jouais pas du tout ton jeu. Dès que tu as commencé à poser le jeu en mettant plus de lifts ou de variation tu as repris les choses en main et elle a commencé à se poser beaucoup de questions. Tu as beaucoup regardé ton banc dans le premier set parce que tu avais l’air complètement perdue par moments dans le match.
Océane Dodin : Au premier set je n’étais pas dedans. Mon bras ne partait pas. J’essayais justement de la prendre de vitesse mais je ne mettais pas d’intensité. Je ne m’en rendais pas compte mais je n’en mettais pas. Au deuxième j’ai essayé de mettre plus d’intensité et de réduire l’échange, de gagner l’échange le plus tôt possible, de mettre l’intensité. Cela a plutôt bien marché au fil du match. Je me suis réglée de plus en plus. J’étais de moins en moins stressée. Au premier je ne contrôlais pas trop. Quand on est sur le terrain on ne se rend pas forcément compte ce qu’il se passe. De l’extérieur ils me disaient que la balle n’avançait pas. Je ne m’en rendais pas trop compte mais après avec le deuxième set et le troisième set j’ai vraiment senti la différence dans mes coups, dans l’intensité et dans l’impact de mes coups.
NS : Être libérée, jouer pleinement son jeu ce sera la clef au prochain tour. Ce sera nettement plus difficile face à Ons Jabeur, une tête de série. Cela annonce un gros match.
OD : Oui, c’est un gros match. C’est un peu l’inverse. Je vais jouer n’en ayant complètement rien à perdre. Je suis loin d’être favorite. Je vais pouvoir prendre je pense du plaisir et jouer à 100 % parce que de toutes les manières je n’aurai pas le choix. Ce n’est pas en retenant mon jeu que j’arriverai à la gagner. Je vais essayer de prendre du plaisir, de profiter et dans l’état d’esprit de gagner on ne sait jamais ce qu’il peut arriver. Ce sera un match très compliqué mais j’ai hâte.
NS : Au prochain tour tu risques de ne pas jouer sur le court 6 ou le court 7. Tu vas peut-être te retrouver sur un des 3 grands avec le Simonne-Mathieu, cela va faire quoi pour toi ? C’est la première fois que tu vas sur ce type de court depuis 2017.
OD : J’avais joué 2 ou 3 fois dessus. On joue pour cela aussi, on joue pour des moments comme cela, de jouer contre des grosses joueuses sur des gros courts. C’est ce qui fait des superbes émotions même si sur les petits courts j’aime bien aussi parce que le public est un peu chaud. Il y a de superbes émotions. Evidemment que cela va être… Je ne sais pas si je serai sur un gros court, normalement avec Ons qui est tête de série. J’ai hâte d’y être parce que je sais que c’est des matchs qui restent gravés toute notre carrière.
On a pas tous les jours 80 ans et donc c’est un rendez-vous exceptionnel qui…
Lancé à pleine allure en mode fusée sur le boulevard de la Liberté vers la…
Sélectionné à de nombreuses reprises dans les équipes de France jeunes ainsi qu'avec l’équipe Espoirs,…
Après Nancy et Nice, c’est Bordeaux qui est la nouvelle victime des Lilloises qui réalisent…
Thomas Ruyant, l'un des navigateurs les plus talentueux de sa génération, participe au Vendée Globe…
Mené 2-1 à cinq minutes de la fin du match, Lens se dirigeait vers une…