DAVID GOFFIN AU SECOND TOUR
L’ancien joueur du Tennis Club Lillois Lille Métropole a remporté son match en quatre sets (6-4, 4-6, 6-4, 6-4) face Tchèque Jiri Lehecka (ATP 77). Il disputera le second tour et a conjuré sa malédiction du 1er tour à Roland-Garros. Avec cette victoire, il met fin à une série de sept rencontres sans victoire en Grand Chelem. Il va affronter l’Américain Frances Tiafoe. Il mène face à lui 3 victoires à une.
NPM : C’était un match piège, qu’en penses-tu ?
DG : Oui, c’était un match piège, un match compliqué. Il a de super bonnes frappes. Il est très dangereux. Surtout dans des conditions comme ça, avec des balles un peu plates, où il a l’impression de pouvoir frapper. Il a vraiment la puissance, des deux côtés, même un très bon revers… C’était compliqué. Il fallait vraiment bouger tout le temps. Parfois, quand c’est 4-0 ou 4-1, il lâche encore plus ses coups, il est très puissant. Il fallait bien le manoeuvrer. Ce n’était pas évident. En plus, ce n’était pas facile de faire des points avec le service, des deux côtés, lui comme moi. Finalement, j’ai bien géré ça, je suis bien resté dans mon match, c’était un match très sérieux, j’étais bien concentré, du début à la fin, je n’ai rien lâché. Je n’ai pas déconnecté, je suis vraiment bien resté dedans, jusqu’à passer au-dessus à la fin. Je suis allé chercher le match avec 2 ou 3 très bons derniers jeux pour terminer.
NPM : Tiafoe, est-il dangereux pour toi sur terre battue ?
DG : Il a toujours bien joué sur terre battue. Il a un coup droit assez lourd, il sait glisser, il n’est pas du tout gêné dans ses déplacements sur terre battue, il peut bien servir, il a un bon kick, et rentrer avec son revers, il sait prendre tôt. Il a tout pour pouvoir bien jouer. Après, c’est clair, ce n’est pas instinctif chez lui comme surface, mais il est clair que quand il joue bien, un tournoi comme Estoril, il aurait très bien pu le gagner. C’était assez ouvert pour lui aussi. Il a fait finale ! Ça ne m’a pas surpris du tout.
NPM : C’est la fin de ta série noire avec cette victoire ! On t’a senti, vraiment, à la fin, complètement soulagé, heureux. Peux-tu expliquer un peu ce feeling avec le public belge aussi ?
DG : Soulagé, non, mais heureux, oui. Heureux de regagner ici. C’est sûr, j’avais l’ambition de gagner ce premier tour, c’est sûr. Mais, c’était compliqué, mais je suis resté calme, du début à la fin, et cela fait du bien, du bien de regagner un match en Grand Chelem. C’est un petit peu dans la suite de ce que je montre ces dernières semaines, avec de bons matchs, de la sérénité, de la constance, et, on sait que même après tout ça, gagner un match en Grand Chelem est toujours très dur, peu importe l’adversaire. Et ce n’était pas évident. Encore aujourd’hui. Mais, voilà, c’est un petit peu la consécration des dernières semaines, ce que j’ai montré. Et dans la suite des bonnes sensations que j’ai pour le moment, je gagne mon premier match en Grand Chelem depuis un petit temps, et donc, ça fait vraiment beaucoup de bien. J’espère pouvoir continuer sur cette voie-là.